Page:Comarieu - Elise Dumenil tome 1.djvu/128

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page n’a pas pu être entièrement corrigé, à cause d’un problème décrit en page de discussion.

C ii s )

Duménil est , dit- on , fort bien ? — Elle est fort belle , Madame. — r Elle l’aime sans doute ? — Comme un enfant, de tout son cœur : ils ont été élevés ensemble ; je serois désolé qu’il manquât cette bonne affaire.’ Mais après le mariage, Alfred reprendra sa liberté, et il pourra suivre ses goûts, comme s’il n’étoit pas marié.

Doucement, Alfred, point de courroux ;; dans la circonstance ce langage devenoit indispensable ; il falloir réparer ta sottise, et donner de l’espoir pour Pavenir. Effectivement, peu-à-peu , l’air pensif disparut , et fit place à toutes les grâces du plus charmant sourire ; la conversation devint plus animée* et après être venu pour toi, je restai pour mon propre compte. Madame de Grandval me parut une femme intéressante, piquante, sensée, vive, tendre.. . Enfin je m r apperçus qu’il y avoit déjà long-tems que jetois chez elle ; je pris congé , et on me permit de revenir :on n’avoit déjà plus d’humeur contre toi , ni contre moi.

A présent je dois te rendre compte de ht

ê