tencieusement le sauvage.
— Et quand s’amène la corneille, observa Gaudreau…
— Fini, le chantier, conclut le contremaître.
Alors tu sais, continua-t-il, s’adressant à Laforêt, dévire-toi, mon gars, marche sur le sud, vers le lac, en droite ligne, en plaquant les arbres.
— Mais là, par exemple, les arbres, sur le lac, laisse-les tranquilles, fit avec un beau sérieux l’autre homme, le gros Jacques Martel.
— Crains rien, rétorqua Laforêt, tu viendras les bûcher, toi, cet été…
— Eh ! dites donc, vous autres, c’que ça sera chouette ! lança Ji-Ji…
On rit.
— Bon, décida le contremaître : c’est compris, Laforêt ?
Et nous autres, continuons notre route.
— Vous allez ?… si on peut savoir, interrogea Gaudreau.
— Dans le haut, explorer le chantier de l’an prochain… Une promenade, quoi ! On ira peut-être jusqu’à la Mistassibi, la Mistassini… on ne sait pas encore.
— Paraît qu’il y a lourd de chutes sur ces rivières, remarqua Laforêt.
— Les grandes eaux blanches : pas un canot