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II

AUTOUR D’UN BERCEAU


D ÉJÀ deux fils égayaient le jeune ménage quand parut le troisième.

On l’accueillit joyeusement.

On lui donna le nom de son père : « François ».

Et petit François fut l’ange du ciel apportant lumière et chaleur en l’humble maisonnette.

Oh ! sans doute, sur les bois rêveurs, octobre étendait sa mélancolie, présage des journées tristes réservées à l’enfant. Mais le père et la mère ne songeaient pas beaucoup à l’automne, non plus qu’aux lendemains sombres. L’heure présente avait son bonheur ; ils l’aimaient, s’en contentaient, remerciant la Providence.

∗∗∗

C’est le privilège des benjamins de trouver, à leur entrée dans la famille, la cour mignonne de leurs admirateurs.

De plus grand matin, l’heureux père réveillait