Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/116

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La corne de la lune comme le geste de la main d’une femme qui dit adieu.

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Tout est misérable, tout souffre, tout m’écrase. Où est-il le cœur qui espère, plein, comme une forêt, de déchirures vertes ?

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À l’heure où l’ombre d’une feuille tombe sur l’autre et que chaque arbre est vert et noir.

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Récapitulons : je suis libre, j’ai la froide, la sacrilège, j’ai la brutale liberté, la liberté qui tue les âmes.

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Le bonheur, c’est de sentir le bonheur, d’imaginer toutes les possibilités de