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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/119

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Ô vos joues, vos joues pareilles au rivage, cet affreux tremblement autour de la bouche fermée, comme si le visage d’une statue s’animait et que sa matière frémît doucement autour des yeux fixes.

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Elle tient la tête baissée comme si elle retenait entre la gorge et le menton une étoffe.

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Je souffre toutes les fois que, dans la conversation, nous ne sommes pas comme des mains unies et que leur moiteur confond.

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Et son visage comme un abîme, et le pli de sa bouche qui dit : « Venez, repaissez-vous de mon silence, accroissez ma pâleur. »