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Page:Eusèbe - Histoire Ecclésiastique (Trad. Grapin) - Tome 2.pdf/125

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irénée aux schismatiques

Julius, évêque de Debelte, colonie de Thrace ; vive Dieu qui est dans les cieux parce que Sotas le bienheureux qui est à Anchialus a voulu chasser le démon de Priscille et les hypocrites ne l’ont pas permis. » [4] Il y a encore dans ces écrits que nous citons des signatures autographes de beaucoup d’autres évêques du même avis. Voilà ce qui concernait ceux-ci.

CHAPITRE XX

[CE QU’IRÉNÉE EXPLIQUE PAR ÉCRIT AUX SCHISMATIQUES DE ROME]

À l’encontre de ceux qui, à Rome, altéraient la saine constitution de l’Église, Irénée composa diverses lettres ; l’une est intitulée : À Blastus, du schisme ; l’autre : À Florinus, de la monarchie ou que Dieu n’est pas auteur de maux. Ce dernier paraît en effet avoir soutenu cette doctrine, et parce qu’il fut entraîné de nouveau dans l’erreur de Valentin, Irénée écrivit encore l’ouvrage De l’Ogdoade, où il se présente comme ayant reçu lui-même la première succession des apôtres. [2] Là, vers la fin de cet écrit, nous avons trouvé de lui une note très jolie ; forcément nous la rapporterons encore ici Voici sa teneur : « Je te conjure, toi qui transcriras ce livre, au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ et de sa glorieuse parousie, dans laquelle il viendra juger les vivants et les morts ! Collationne ce que tu auras copié