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II


Alors commença pour Louise et Herbert la jolie période des fiançailles. Mai embellissait leur bonheur par une surabondance de soleil. Presque tous les soirs, M. Ilstein montait à Greifenstein et les projets naissaient entre les deux jeunes gens. Les jours grandissants leur permettaient les promenades dans le parc plein de sentiers capricieux, où, selon la coutume allemande, ils erraient seuls.

Herbert se faisait doux et prévenant. Ses attentions charmaient Louise, mais ne désarmaient pas Marianne, bien qu’il eût toujours pour elle un mot bienveillant.

Il comblait sa fiancée de surprises. La bague