Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/323

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L’EXPOSITION DES MAITRES ANCIENS A DUSSELDORF 279 ment de tendresse mélancolique que respire le visage de la Vierge. Un peintre des mêmes régions, dont la première œuvre est très peu antérieure à 1467 et qui mourut en 1505, laissant un atelier LA MADONE AU BUISSON DE ROSES (FRAfiMEÎÎT), PAR MARTIN SCHONGAUER (Église Saint-Martin, Colmar.) important dont les centres de production furent Mayence et Franc- tion de Mme Gardner, à Boston, montre qu'à l'origine le tableau de Colmar était plus important : la composition, plus étendue dans les deux sens, offre non seu¬ lement en entier le manteau et la robe de la Vierge, mais encore, tout autour de la Madone, une profusion de verdure et de fleurs, et, dominant tout cet ensemble, Dieu le Père apparaissant dans le ciel au-dessus de la colombe du Saint-Esprit et bénissant la Vieree et son Fils.