Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/396

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LE PORTRAITISTE AYED ET CHARDIN PORTRAITISTE 347 quefois été reproché à Aved par ses contemporains. Les carnations, dans le portrait du musée Carnavalet, — si, comme il est probable, il est l’auteur de cette toile, —accusent les mêmes défauts, de mémo que tous les accessoires s’y présentent aussi d’une facture bien supérieure à celle du visage. Notons en outre, sur le livret de 1718, PORTRAIT UE M. h O (J L' L H , I1 A I! AVI.Ii (Collection de M. Ch. Sedclmeyer.) le portrait, par Aved, d’« une dame ayant les mains cachées dans son manchon ». La troisième peinture ornait le cabinet de la baronne de Conantre. C’était l’effigie d’une vieille femme tenant et caressant un chat à collier rouge garni de grelots. La baronne de Conantre disait l’œuvre signée, et, bien que le critique n’ait pu le constater