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promenades japonaises
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Çà et là des monuments religieux, des jardins de bonzeries et des villages que nous traversons avec la rapidité d’un train de banlieue. Cette grande hâte paraît étonner les habitants, car le voyageur japonais n’est pas d’ordinaire si pressé. Nous avons deux hommes par voiture, il faut bien qu’ils gagnent leur argent en nous donnant de la vitesse, car nous remarquons que si deux djinrikis sont nécessaires pour traîner un Européen, ordinairement un seul tireur mène au grand trot deux Japonais.



À une halte, nous trouvons un djinriki en retour de Nikko. Il est allé et revenu d’une seule traite pour une affaire pressée, il aura fait soixante-douze lieues en quarante-huit heures avec sa voiture aux mains.

À Komonowa, nous nous arrêtons pour considérer un beau Jiso en bronze placé sur le bord de la route. Il faisait partie des dépendances