Aller au contenu

Page:J. Raimond - Lettres à ses frères les hommes de couleur.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
(13)

vière sont les seuls, comme vous le verrez par les imprimés que je vous envoie», qui. ont continué à défendre notre cause avec un zèle incompréhensible ; ma ioiblc plume n’est occupée qu’à leur fournir desnotes et des idées , et vous le verrez par la citation du digne Labadie. Vous devez regarder ces hommes rares en vertus et en talens ( car rhn n’est plus fort de choses , que les lettres de M. Brissot et l’abbé Grégoire ) comme vos plus chauds défenseurs, et à ce titre vous sentirez ce que vous leur devez. Ce n’est assurément pas l’intérêt qui les guide , car ils ne m’ont jamais rien fait pressentira ce sujet, m ?.& vous devez sentir ce qu’ils méritent. Les quatre ouvrages qui ont le plus fait d’effet à notre cause , sont la leiire de M. Brissot, celle de l’abbé Grégoire aux philantropes T le discours de M. Petion , et les dernières réflexions de M. Brissot sur le décret du 12 octobre dernier. Voyez de quelle force sont ces écrits , et vous verrez quels défenseurs vous avez. Ici je dois vous répéter ce que Joutes mes lettres contenaient. Toujours la tranquillité,’ point d’insurrections , votre cause est trop bonne pour la soutenir par des voies de fait , qui ne. font qu’aigrir les partis. Disputez de vertus avec les blancs : surpassez-les en patrietisme et clans Us vertus morales. Persuadez-vous qu’il n’y a aujourcï’uui de distinctions que celles de l’homme vertueux et de l’homme vicié ; écrivez donc à tous nos chers frère ? de continuer à lien se comporter et pratiquer toutes les vertus , ne cessez de leur écrire et multipliez vos lettres à tous -, exhoitez-vous les uns et les autres , et faites en un met quêtes commissaires qui vont aller dans ’es colonies T trouvent notre çlassx malheureuse ièl’le % u