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M. DUTAL DEVIENT TOUT A FAIT LOUFTINGUE
IX
Où l’on voit M. Dutal, qui n’était que maboul, devenir tout à fait louftingue.
n vent de folie soufflait sur la Butte. Le plus
atteint était incontestablement ce malheureux
Adhémar Dutal qui, depuis le duel au siphon,
donnait les plus grandes inquiétudes à sa famille.
Ne l’avait-on pas vu étreindre sa vieille nourrice,
promue aux fonctions de bonne à tout faire, en
l’appelant Échalote ; serrer les mains de son père
après avoir soupiré : « Mon pauvre Plusch, ce que
nous le sommes, tout de même ! » et foncer sur
l’écaillère qui ouvrait des portugaises au bas de
sa maison en hurlant de toute la force de ses poumons :
« À bas les poissons ! Hou ! Hou ! »
On ne se toque pas impunément d’une Échalote. Le relent d’une telle femme vous monte vite au