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CORRECTIONS ET ADDITIONS


Ajouter la note suivante : (2) Alfred Dreyfus, né à Mulhouse, le 19 octobre 1859, « d’une vieille famille alsacienne ». (Revision du procès de Rennes, rapport Baudouin, 68).

Son père, né à Rissheim (Haut-Rhin), « mourut dans la même localité le 12 mai 1891 ». Il avait opté en 1871 pour la nationalité française.

Alfred Dreyfus fut reçu en 1882 à l’École polytechnique ; il en sortit dans l’artillerie. Il avait épousé, en avril 1890, la fille d’un négociant en diamants, Lucie Hadamard.

Page 121, note 1. — Ajouter : Voir Rennes et Revision du procès de Rennes, rapport Baudouin, 184 et 188.

Page 192, note 3. — Ajouter : Le commandant Biot protesta, par la suite, qu’il n’avait jamais vu le commandant Henry (Temps, 4 août 1903). Papillaud invité, en 1903, par la Cour de cassation à produire la lettre d’Henry, déclara qu’il ne la possédait plus (voir t. VI, 352). J’acquis un peu plus tard la certitude que Papillaud avait eu de fréquentes relations avec Henry et qu’il le connaissait dès 1894.

Page 218, ligne 27. — Au lieu de : traîter, lire : traître.

Page 226, note 6. — Après : 7, ajouter : Je tiens de Lane, inspecteur général à la gare de Cologne, que, vers 1890, un agent que l’État-major allemand avait à Paris signala des officiers français qui devaient visiter les bords du Rhin sous un déguisement et envoya leur photographie au Thiergarten. Les officiers furent reconnus, en effet, mais s’aperçurent qu’ils étaient filés et gagnèrent la frontière. Henry était, sans doute, au courant de l’incident.

Page 246, note 4. — Ajouter : Voir Rennes, II, 226-228.

Selon Du Paty, Sandherr aurait consulté seulement le commandant Munier, ancien secrétaire de la Commission de cryptographie.

Page 268, ligne 6 de la note. — Remplacer le reste de la note par : Voir t. II, 658.

Pages 348-350. — Pauffin de Saint-Morel a protesté, par la suite, qu’il n’avait point entretenu Rochefort des lettres de l’empereur d’Allemagne et qu’il n’avait jamais rien su