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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS

Conte, publiciste. Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Conybeare (F. Cornwallis), professeur à Oxford. Affirme, dans une lettre à Joseph Reinach, qu’Esterhazy recevait de Schwarzkoppen une mensualité de 2.000 francs, II, 74. — Dénonce, dans la National Review, le crime d’Esterhazy, III, 636 et note 2.

Coppée (François), membre de l’Académie française. Pris à partie par la Libre Parole à propos de Zola, II, 195, note 1. — Écoute avec intérêt le mémoire de Bernard Lazare, 503. — Fait part à Zola de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 680. — Son revirement ; il souscrit aux listes rouges, IV, 442. — l’un des promoteurs de la Ligue de la Patrie française, 500 ; il en est nommé directeur avec Jules Lemaître, 505. — Sa déposition au procès Déroulède, V, 89. — Aurait proclamé la nécessité d’un coup d’État le jour de l’acquittement de Déroulède, 112, note 2. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 179, note 2 ; ses articles au sujet de la déposition de Mercier à Rennes, 220. — Pousse les nationalistes à faire un coup d’État, 255. — Conjure Mercier de dire tout ce qu’il sait de l’Affaire, 305. — Croit que Syveton a été assassiné, VI, 422.

Cordelet, sénateur de la Sarthe. Membre de la Commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1. — Réélu aux élections de 1900, 58.

Cordier, lieutenant-colonel. Sous-chef du bureau des Renseignements, I, 21-26. — Ses déclarations au sujet de la pièce « Canaille de D… », 32, appendice, 578-580 ; au sujet de l’arrivée du bordereau, 44, IV, 433. — Apprend de Sandherr que Dreyfus serait l’auteur du bordereau, I, 76. — Examine avec Sandherr les pièces du dossier secret, 208-269. — S’aperçoit, avant le procès, que l’intelligence de Sandherr a faibli, II, 211. — Laissé dans l’ignorance des prétendus aveux de Dreyfus, I, 548. — A l’intention de quitter le bureau en même temps que Sandherr, II, 212. — Passe le service à Picquart, 213. — Consulté par Picquart au sujet des offres d’une espionne italienne, 219-220. — Son mot sur Henry, à la suite des aveux, IV, 433-434 et note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 433, 457 ; devant le Conseil de guerre de Rennes, V, 406-407. — Affirme n’avoir jamais vu Esterhazy au ministère, VI, 202.

Cornély (Joseph), journaliste, rédacteur au « Gaulois ». Demande la publicité des débats au procès de 1894, I, 372. — Critique l’attitude de Mercier, 379. — Commente le verdict du Conseil de guerre, 464, note 3. — Entre au Figaro, III, 159 et note 2. — Demande la publicité des débats au procès Esterhazy, 195, note 5. — Son article Affaire classée, après l’acquittement d’Esterhazy, 222 et note 1. — Sa campagne en faveur de la revision, IV, 499. — Ses Notes sur l’affaire Dreyfus, V, 45, note 1. — Son article sur les scandales d’Auteuil, 118, note 2. — Son avis sur les poursuites contre Mercier : « la politique de l’éponge », 122 et note 2. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus au procès de Rennes, 133, note 1 ; 228. — Propos que lui tient le général Du Barail, 169. — l’affaire Karl, 226. — Ses articles sur le procès de Rennes, 295, note 4 : 333, note 2 ; 337 ; 356, note 2 ; 479, note 3. — Sa lettre à Labori pour engager celui-ci à ne pas plaider, 519-521. — Se déclare partisan de la grâce de Dreyfus, 546, note 2. — Chargé, après sa rupture avec le Fi-