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AVERTISSEMENT

Je n’ai pas besoin de justifier l’index français ni l’index sanscrit ; ils étaient nécessaires. Sans se reporter au texte, le spécialiste et même le lecteur averti pourront contrôler les expressions, toujours discutables, de la traduction par les termes originaux, forcément plus précis et mieux définis. Sans affecter un luxe encombrant de références superflues, je me suis appliqué à signaler pour chaque mot les passages essentiels.

L’index chinois et l’index tibétain pourront aussi, je l’espère, rendre quelques services. En attendant le répertoire trilingue que l’étude du bouddhisme réclame, il n’est pas inutile de trouver réunies un certain nombre d’expressions spécialement en usage dans les traités philosophiques, et empruntées toutes au même traducteur. J’ai limité mon choix aussi étroitement que possible ; je n’ai retenu que les mots importants, rares ou difficiles.

L’index numérique ne peut sembler oiseux que si on ignore le rôle capital du nombre dans les spéculations des écoles hindoues, et particulièrement dans le bouddhisme. Il n’est pas un indianiste qui n’ait regretté l’absence d’un répertoire analogue aux Dictionnaires numériques dont disposent les sinologues. C’est, je crois, le devoir de chaque éditeur de préparer désormais les matériaux destinés à entrer dans la compilation future.

L’index des comparaisons ne vise pas à intéresser la critique littéraire ; Asanga n’y aurait pas de droits. Il ne se sert guère que de comparaisons consacrées, et c’est là leur intérêt ; elles pourront aider à retrouver les passages dont il s’inspire dans l’ensemble de la littérature antérieure.

L’index variorum renvoie à peu près exclusivement aux noms propres cités en dehors du texte, soit dans l’introduction, soit dans les notes.