Page:La Motte-Fouqué - Ondine, Hachette, 1913.djvu/139

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événements, elle se rendit à l’évidence. Un sentiment obscur lui disait que ce récit, pour étrange qu’il fût, était bien la vérité. À la fois fière de vivre au milieu d’aventures fabuleuses, et troublée par le mystère qui entourait Ondine, elle se sentait attirée vers la jeune femme et un peu effrayée de ses révélations étranges. Au dîner, elle s’étonna de voir les attentions dont Huldbrand entourait sa jeune femme, elle se demandait comment il pouvait être aussi épris d’une créature charmante à la vérité, mais qui lui semblait à présent moins une femme qu’un gracieux fantôme.