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livre quatrième
— C’est le sort de la race humaine.
— Mais ce n’est pas le mien : j’ai de tendres amours,
Je dors sur le duvet, je m’assieds sur la soie,
Et chaque jour j’invente une nouvelle joie ;
Je voyage et j’apprends.
Et je goûte aujourd’hui bien plus de jouissances
Que j’en goûtais jadis, cela tu le comprends,
Puisque j’ai plus de connaissances.
— En êtes-vous bien plus heureux,
Mon maître ?
— Eh oui ! tu dois le reconnaître.
— Je ne suis pas si généreux.
— Comment donc, pauvre ignare,
Comprends-tu du bonheur la mesure ici-bas ?
— Je ne prends jamais part à vos savants débats,
Et je vous déclare
Que je ne sais pas bien comment dire cela,