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LE NOM DANS LE BRONZE

vent en relief que des mâts de navire et des clochers, tant de splendeur l’étonne.

En face de Québec, Lévis retient aussi son regard, avec ses maisons échelonnées, agrippées au rocher, d’étage en étage, jusqu’au haut de la falaise, où les dernières paraissent s’adosser aux nuages. La nuit, elle s’émerveille de la féerie des guirlandes de lumières.

Un matin, ils vont à une messe d’anniversaire chez les Jésuites, rue d’Auteuil. En sortant, Marguerite regarde avec persistance les remparts qui longent la rue montante : Philippe lui propose de se rendre jusqu’à la citadelle. Louise, paresseuse, les laisse partir seuls.

Un vent léger rafraîchit le matin d’une journée qui sera chaude. Ils prennent l’escalier de la porte Saint-Louis et se penchent, en haut, sur la rue qui se rétrécit après la longue bâtisse jaune du Club de la Garnison. Ils suivent ensuite le fossé des fortifications, mais en se retournant sans cesse parce que, tout d’abord, ils abandonnent derrière eux un spectacle