Page:Le dernier des Trencavels 4 Reboul Henri.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
166
LE DERNIER

roi prisonnier à Londres, où il devait mourir. Plus tard ils faisaient couronner dans Paris un enfant anglais sur la tombe de son père, qui en avait fait la conquête. En même temps le roi des Français, privé de sa raison, pendant un long règne, exhalait son dernier soupir.

« Mes regards s’arrêtaient de préférence sur les scènes, où figuraient et manœuvraient les papes et les prélats.

« En Angleterre, s’étaient renouvelées les prédications des cathares ou patarins, contre la tyrannie spirituelle et la temporelle, mais les orages qu’un curé et quelques disciples suscitèrent, après avoir fait grand bruit, s’étaient promptement dissipés.

« En Italie, une assemblée nombreuse de prélats, réunis à Pise, déposait deux papes et en élisait un troisième. Trois papes se partageaient alors le monde chrétien, ayant chacun leur trône, leurs cardinaux, leurs fidèles. Pour mettre fin à ce schisme, une autre assemblée était convoquée au