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LE DERNIER

et de dévastation, les régions du nord de l’Europe chrétienne se trouvaient séparées de l’Église romaine, à laquelle demeuraient attachés les peuples du midi. La France, placée entre ces deux points extrêmes, avait à subir plus long-temps que les autres nations le supplice des épreuves et des déchiremens, qui amenaient enfin le triomphe du pontificat romain ; mais ce triomphe demeurait toujours imparfait.

« Voyez maintenant, » me dit le saint, « quelles seront les conséquences politiques de cette nouvelle distribution des états en Europe, et ce qu’auront produit, d’une part, la civilisation des peuples qui ont vu dans l’Évangile des leçons de liberté, et, d’autre part, la domination de ces doctrines qui en ont fait un instrument de servitude. »

« Je vis apparaître d’abord la nation espagnole, gouvernée par un empereur et par son fils, dans ces temps signalés par les troubles religieux ; et ces princes,