Page:Le dernier des Trencavels 4 Reboul Henri.djvu/216

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les gens d’Église détermineront mon fils à faire la guerre aux albigeois ; sa santé est faible ; il achèvera de la ruiner, et le royaume se trouvera livré à une femme et à des enfans.

Guill. de Puylaur., l. 34.

(14) Mathieu Paris, an 1226, et Hist. de Langued., t. 3, no 24.

(15) Pierre Isarn qui fut condamné par l’archevêque de Narbonne, et brûlé à Caunes.

Hist. de Langued., t. 3, p. 363.

(16 L’extrait de cette monition a déjà été inséré dans la note 3 du livre XVI.

(17) On assurait, dit Guillaume de Puylaurent, que sa maladie était de nature à être guérie par les embrassemens d’une femme. Archambaud de Bourbon chercha une vierge belle et généreuse, l’endoctrina sur ce qu’elle devait faire et dire au roi, s’offrait à lui, non comme un objet de volupté, mais comme un moyen de guérison. Le chambellan l’ayant introduite dans la chambre à coucher du roi pendant qu’il dormait, celui-ci la vit en se réveillant, et ayant appris d’elle le motif de sa présence : « Il n’en sera pas ainsi, ma fille, » dit-il, « je ne saurais à aucun prix