Page:Le dernier des Trencavels 4 Reboul Henri.djvu/226

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tient au treizième siècle ; elle a été traduite ou extraite de Mathieu Paris, par l’abbé Fleuri.

Hist. ecclés., l. 79, §. 45.

Une autre tradition sur le Juif errant fut conservée en Allemagne ; ce juif a été appelé Ahasvérus, et un de nos jeunes rénovateurs littéraires a fait de cette légende une épopée. Cet Ahasvérus est le Juif errant fantastique, et celui des visionnaires ; notre Cartaphile est celui de l’histoire ou des naturalistes.

(17) Voyez dans le voyage de Pouqueville en Grèce, t. 3, pag. 239, les détails relatifs aux mendians Cravariotes de l’Étolie, parmi lesquels on en a vu qui ont amassé jusqu’à 200,000 piastres au temps présent, et dans une terre dominée par des infidèles.

(18) Cette chanson en langue romane est un des monumens les plus curieux de la littérature du douzième siècle.

Plas my cavalier Frances,
E la donna catalana ;
E l’ourar d’el ginoes,
E la cour de castellana.
Lou cantar provençales,
E la dansa trivisana,