Page:Le dernier des Trencavels 4 Reboul Henri.djvu/69

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l’écriture ne pouvait être inconnue à Cécile. — Le pèlerin et son guide rentrèrent à Gavarnie, chargés de plantes et de fleurs. Brunelle monta à la tour ; le baron alla au-devant de ses compagnons, qu’il vit de loin descendre, aidés de leurs bourdons, sur la pelouse inclinée de Caumelie. Dès qu’il les eut rejoints, Trencavel instruit de ces premières démarches eut peine à retenir son impatience. Le baron ne lui permit point de se montrer à Gavarnie, voulant courir seul les dangers qu’aurait pu produire l’infidélité de Brunelle. Il fit écrire à Trencavel quelques lignes adressées à Cécile, et les emporta avec lui. — Brunelle fit de vains efforts pour persuader à Cécile qu’elle était d’intelligence avec un envoyé de Trencavel, et qu’une lettre de son époux lui serait remise par ses mains. Cécile ne savait comment expliquer ce nouveau piège qui lui était tendu, mais elle était prête à tout croire plutôt que la sincérité de sa geôlière. Quelle fut sa surprise lorsqu’elle