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Page:Lebreton - Biographie rouennaise.djvu/183

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Almanach de la Ville, Châtellenie et Prévolé de Corbeil, 1789, in-18 ; Notice périodique de l’Histoire ancienne et moderne de la ville et district de Corbeil, 1792, in-18 ; Mélanges historiques, oratoires el poétiques, relatifs à quelques événements de la fin de l’an VIII et du commencement de l’an IX, Corbeil, 1801, in-18 ; Hymnes el Proses en l’honneur de saint Spire et de saint Leu, patrons de Corbeil, mises en vers français, 1801, in-18 ; Adieux d’un Curé à ses paroissiens, 1802.

Les manuscrits autographes laissés par l’abbé Guiot sont très nombreux ; ceux que nous connaissons contiennent : Sermons pour l’Avent et le Carême ; Biblia Litteratorum, supplément à la Bibliothèque Sacrée du P. Le Long, où sont indiquées les poésies, les peintures, les sculptures, gravures et toutes les compositions musicales relatives à l’Ecriture-Sainte ; Fasti Corbolienses, manuscrits dont il a été publié plusieurs fragments ; le Moreri des Normands, appartenant à la Bibliothèque de Caen ; Clio Rothomagensis, grand in-folio, qui, ainsi que plusieurs autres manuscrits également autographes du même auteur, se trouve à la Bibliothèque de Rouen.

L’abbé Guiot a aussi composé un grand nombre d’éloges d’académiciens, et édité les pièces couronnées au concours des Palinods de 1760 à 1767.

(Voir les Biographies manuscrites par A. Pasquier, la Biographie Universelle, Notice historique sur l’Académie des Palinods, par M. A.-G. Ballin, et une Notice biographique autographiée, par M. E.-T. Pinard.)

GUYOT (Alexandre-Toussaint), frère du célèbre abbé Guyot-Desfontaines, naquit dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il fut pourvu d’une charge de maître des comptes à la cour des aides et finances de Rouen, puis se livra, dans ses moments de loisirs, à son goût pour la littérature et pour les études historiques. On connaît de Guyot les deux ouvrages suivants : Histoire de Jeanne première et de Jeanne seconde, r’eines de Naples et de Sicile, Paris, Barbin, 1700, in-12 ; le Chemin du Ciel, traduit du latin d’après Bona, Paris, 1708, 1716, 1727, in-16.

(Voir les Mémoires Biographiques de Guilbert et la France Littoraire de J.-M. Quérard.)


H.

HACHARD (Marie-Madeleine), née vers la fin du dix-septième siècle, se fit religieuse dans le couvent des Ursulines de Rouen, sous le nom de sœur Stanislas. Elle se livra à l’éducation des jeunes filles, et fut envoyée en 1727, avec plusieurs de ses compagnes, fonder à la Nouvelle-Orléans un établissement de son ordre. Cette religieuse écrivit à sa famille des lettres dans lesquelles elle donnait d’intéressants détails relatifs à son voyage et à cet établissement.