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Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/259

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GEORGES PAYELLE.


Le jour, sur la terre amollie,
Tombe d’un soleil courroucé.
— Et le lis mourant se replie
Comme un cœur offensé.

Le soir vient. L’occident s’allume,
Puis sombre en de vagues pâleurs.
— Et le ciel se voile de brume
Comme un visage en pleurs.

La nuit, sous son manteau qui flotte,
Monte dans l’azur envahi.
— Et le vent funèbre sanglote
Comme un amour trahi.