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Page:Les Révélations de l’écriture d’après un contrôle scientifique.djvu/143

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l’intelligence dans l’écriture.

On ne résiste pas mieux à une suggestion.

J’ai échoué aussi piteusement quand j’ai essayé de faire commettre à M. Crépieux-Jamin une erreur dans la comparaison de l’écriture de Paul Bert avec celle d’un fonctionnaire de grande administration. Ce dernier n’est pas dépourvu d’habileté pratique, mais ce n’est pas Paul Bert ! À son premier examen, M. Crépieux-Jamin ne s’y était pas trompé. Il disait

Fig. 53. — Écriture de fonctionnaire, à comparer à celle de Paul Bert.

du fonctionnaire : « Intelligence développée, mais point de talent, 35 » ; et de Paul Bert : « Intelligence très vive, délicate, souple, fine : 42. » Je crois bien que ces cotes atténuent la différence des deux hommes ; mais en tout cas elles en donnent le sens.

J’écris à M. Crépieux-Jamin que le 1 (le fonctionnaire) est supérieur à 1 bis (Paul Bert). Sa réponse est bien amusante de tranquille certitude :

C’est certain que vous avez dû confondre des séries : Entre 1 bis et 1, il y a une différence comme entre un homme d’affaire intelligent, et un savant à l’intelligence très exercée. L’erreur me chagrinerait bien plus que pour 30 et 30 bis (Mme Ackermann et une autre dame, voir plus haut), car je la vois bien plus difficile à expliquer.

Je crois avoir bien dit pour 1 (le fonctionnaire) en le cotant 35. Pour 1 bis (Paul Bert) je mettrais volontiers 5 points de plus. Nous ne sommes