Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DISCOURS
PRONONCÉ AUX FUNÉRAILLES DE M. MONNIER
LE 10 MAI 1864


Par M. LACROIX




Messieurs,

Je viens à mon tour[1], au nom de l’Académie de Stanislas, payer à la mémoire du confrère à qui nous venons de rendre les derniers devoirs, le tribut de regrets et d’hommages qui lui sont dus à tant de titres.

Connu déjà par plusieurs publications scientifiques et par les diverses aptitudes d’un esprit actif et cultivé, c’est en 1830 que M. Monnier a vu s’ouvrir pour lui les rangs de l’Académie, à laquelle il apportait le concours de ses connaissances en agronomie, en histoire naturelle et en numismatique. Il ne m’appartient pas de parler de la variété et de l’importance de ces travaux comme agronome, non plus que des services éminents qu’il a

  1. Un premier discours avait été prononcé par M. de Scitivaux de Greische, vice-président de la Société Centrale d’Agriculture.