Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/280

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
101
pièces d’archives et documents inédits.

vous apporter quelques pièces d’archives, quelques documents inédits pour servir à l’histoire de l’enseignement dans cette province de Lorraine, si riche, dans le passé comme dans le présent, par le nombre et la valeur de ses établissements d’instruction supérieure, secondaire et primaire.

De 1862 à 1867, je vous parlais de la création, des luttes, des fortunes diverses de notre Université de Pont-à-Mousson, de la force aussi des études secondaires et de la prospérité des nombreux colléges de nos villes lorraines.

En 1868 et en 1869, je vous exposais avec quelques détails la situation de l’instruction populaire avant 1789, et je mettais sous vos yeux, en le commentant, un manuscrit dans lequel François Collin, maître d’école à Kœur-la-Petite, signalait avec un admirable sentiment du devoir et une grande dignité « les misères de sa profession et les moïens de la rendre plus sortable, moins sujette aux désagrémens, plus propre à y attirer de bons sujets, en même temps qu’il en sortirait des effets plus avantageux pour l’éducation de la jeunesse, pour la religion et la société. »

Enfin, en 1870, dans un mémoire sur les droits et le pouvoir de l’Église et de l’État en matière d’instruction, je démontrais par des textes les prérogatives et la toute-puissance de l’autorité royale, sans laquelle il n’était permis d’établir aucune école publique ou privée dans le royaume.