Page:Mechnikoff - La civilisation et les grands fleuves historiques.djvu/145

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époques glaciaires dont on ne saurait décidément affirmer le caractère cosmique, extra-terrestre, enfin l’influence meurtrière exercée, assure-t-on, par une différence de quelques degrés dans les températures moyennes annuelles sur des civilisations qu’on voit pourtant prospérer sous des lignes isothermes très éloignées, de Calcutta à Moscou, d’Alger à Édimbourg et à Stockholm.

Plusieurs savants attribuent l’extension considérable des glaciers sur l’Europe, lors des premiers temps quaternaires, à des causes plus ou moins locales : l’altitude très supérieure que devaient avoir les montagnes ; peut-être aussi un exhaussement du sol ; l’humidité apportée par les vents orientaux après leur passage au-dessus de l’énorme nappe des grands lacs de l’Asie centrale, plus vastes alors, et au-dessus de la Caspienne réunie à la mer Noire ; l’absence enfin de ce vent sec et chaud, le föhn de la Suisse allemande, qui vient du sud et se signale par sa propriété de « manger » la neige et la glace, comme disent les montagnards ; avant le desséchement de la mer saharienne, il serait arrivé, au contraire, tout saturé de vapeurs et, par conséquent, sans action dévorante sur les glaciers.

Passons maintenant aux causes astronomiques qui exercent une influence « alternante » sur la tem-

    sous sa direction surtout, mais aussi sous celle de ses devanciers. À lui revient l’honneur d’avoir découvert le plus archaïque des monuments égyptiens, ce temple qui marque le passage de l’époque mégalithique à l’age architectural. — Voir le prochain chapitre.