Page:Mirecourt - George Sand.djvu/17

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On voit que la grand’mère d’Aurore ne surveillait pas de fort près la bibliothèque. Corinne et surtout Atala devaient, dans une jeune tête de quatorze ans, éveiller de singuliers rêves. La curieuse enfant lisait tout ce qui lui tombait sous la main.

Elle alla jusqu’à lire Lavater.

On sait que les Essais physiognomoniques du pasteur de Zurich ont en regard des planches explicatives. Aurore se demandait pourquoi cette collection de visages bouffons, grotesques, insignifiants, hideux, agréables ? Regardant la désignation principale du type, elle trouvait ivrogne, paresseux, gourmand, irascible, etc.

Alors elle ne comprenait plus et retournait aux images.

Cependant elle remarqua bientôt que