Page:Mirecourt - George Sand.djvu/54

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dessus d’un portrait dont personne ici n’a vu l’original. Pendant un an, l’être qui m’a légué ce portrait s’est assis avec moi toutes les nuits à une petite table, et il a vécu du même travail que moi. Au lever du jour, nous nous consultions sur notre œuvre, et nous soupions à la même petite table, tout en causant d’art, de sentiment et d’avenir. L’avenir nous a manqué de parole.

« Prie pour moi, ô Marguerite le Conte ! »

Cette page écrite avec les larmes de George Sand est le plus bel éloge qu’on puisse lire de Jules Sandeau.

L’auteur d’Indiana s’occupait à attacher d’autres diamants à sa couronne littéraire. La Revue de Paris et la Revue