Page:Mirecourt - George Sand.djvu/69

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« — Elle te rendra fière, me dit-il souvent ; moi, je te rendrai heureuse. »

Si vous voulez juger une femme au milieu de ses plus grands écarts, interrogez son cœur de mère, et, si vous le sentez battre avec cette vigueur, accusez hardiment tout ce qui entoure cette femme, plutôt que de lui donner tort à elle-même. Ses fautes ne sont pas ses fautes. Le blâme doit retomber sur ceux qui n’ont pas su la comprendre et qui l’ont jetée hors de sa route.

Entourée d’affections intimes, l’esprit dégagé de trouble et l’âme plus calme, George Sand répudie tout à coup les doctrines désespérantes qu’elle a semées sur les pages de Lélia et de Spiridion[1].

  1. Elle écrivit ce dernier livre pendant un séjour