Page:Mirecourt - George Sand.djvu/85

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atteste plutôt la piété filiale de la châtelaine que son goût dans les choses d’ornement. On y voit des travaux à l’aiguille, des dessins, des esquisses, souvenirs des heureux triomphes d’une enfance choyée.

George Sand tient à tout ce qui lui rappelle l’amour de ses proches.

Elle n’a perdu aucun des amis qui fréquentaient ses grands parents, et les enfants de ces amis lui forment un affectueux cortége.

Elle dort peu, cinq à six heures au plus. Tout le reste du temps est consacré à ses travaux littéraires.

À onze heures, la cloche sonne pour le déjeuner. George Sand ne paraît pas d’abord. Maurice préside en son absence. Elle n’arrive que vers le milieu du repas,