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DE L'ESPRIT DES LOIS.

Que si, dans le peuple, il se trouve quelque malheureux honnête homme [1], le cardinal de Richelieu, dans son testament politique [2], insinue qu’un monarque doit se garder de s’en servir [3]. Tant il est vrai que la vertu n’est pas le ressort de ce gouvernement ! Certainement elle n’en est point exclue ; mais elle n’en est pas le ressort [4].

  1. Entendez ceci dans le sens de la note précédente. [Sup.,p.129, n. 1.] (M.) V. l'Avertissement.
  2. Ce livre a été fait sous les yeux et sur les mémoires du cardinal de Richelieu, par MM. de Bourseis et de ............, qui lui étoient attachés. (Note des premières éditions.) (M.)
  3. Il ne faut pas, y est-il dit, se servir des gens de bas lieu : ils sont trop austères et trop difficiles. (Testament, ch. IV.) (M)
  4. Cette dernière phrase manque dans A. B.
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