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Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t3.djvu/389

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LIVRE VII, CHAP. XV.


mariage, les gains que la loi leur donne sur les biens de leur mari sont inutiles [1]. Mais ils seroient très-pernicieux dans une république, parce que leurs richesses particulières produisent le luxe. Dans les États despotiques, les gains de noces doivent être leur subsistance, et rien de plus.

  1. Celui qui concourt au profit doit y avoir part. (HELVÉTIUS.) Il ne peut pas être inutile d'assurer l’existence de la femme qui a le malheur de perdre son mari. C'est ce que font les contrats de mariage. Pourquoi la loi serait-elle moins prévoyante pour ceux qui ne font pas de contrat ?
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