Page:Ovide - Œuvres complètes, trad Nisard, 1838.djvu/793

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à peine le poids de ma tristesse. Vous êtes pour ma barque fragile un rivage hospitalier, et je reçois de vous les secours que tant d’autres me refusent ; donnez-les-moi toujours, je vous en conjure, car toujours j’en aurai besoin, tant que le divin César sera irrité contre moi. Que chacun de vous adresse à ses dieux d’humbles prières, non pour que César étouffe un courroux dont je suis la victime méritée, mais pour qu’il le modère.

Notes