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Page:Paul Diffloth - Agriculture Générale, Le Sol et les labours.djvu/18

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INTRODUCTION.

proche encore, où il m’a désigné pour être son successeur[1].

Mais, puisque les éditeurs de cette collection ont voulu que ce fût le directeur en exercice de l’Institut agronomique qui présentât aux lecteurs la nouvelle Encyclopédie, je vais cher de dire brièvement dans quel esprit elle a été connue.

Des Ingénieurs agronomes, presque tous professeurs d’agriculture, tous anciens élèves de l’Institut national agronomique, se sont donné la mission de résumer, dans une série de volumes, les connaissances pratiques absolument nécessaires aujourd’hui pour la culture rationnelle du sol. Ils ont choisi pour distribuer, régler et diriger la besogne de chacun, Georges Wery, que j’ai le plaisir et la chance d’avoir pour collaborateur et pour ami.

L’idée directrice de l’œuvre commune a été celle-ci : extraire de notre enseignement supérieur la partie immédiatement utilisable par l’exploitant du domaine rural et faire connaître du mème coup à celui-ci les données scientifiques définitivement acquises sur lesquelles la pratique actuelle est basée.

Ce ne sont pas de simples Manuels, des Formulaires irraisonnés que nous offrons aux cultivateurs ; ce sont de brefs Traités, dans lesquels les résultats incontestables sont mis en évidence, à côté des bases scientifiques qui ont permis de les assurer.

Je voudrais qu’on puisse dire qu’ils représentent le véritable esprit de notre Institut, avec cette restriction qu’ils ne doivent ni ne peuvent contenir les discussions, les erreurs de route, les rectifications qui ont

  1. Depuis que ces lignes ont été écrites, nous avons eu la douleur de perdra notre éminent maître, M. Risler, décédé, le 6 août 1005, à Calèves (Suisse), Nous tenons à exprimer ici les regrets profonds que nous cause cette perle, M. Eugène Risler laisse dans la science agronomique une œuvre impérissable.