Aller au contenu

Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À qui est l’omoplate que je regarde ?
sa maison est éteinte,
elle n’entendra plus le coq chanter ;
l’os est percé au milieu
comme si on l’avait percé avec une alène ;
sur l’os il y a vingt tombeaux désignés,
et pas un n’est loin de la maison !


(Tous regardent l’omoplate et s’étonnent ; on demande à qui appartenait la bête, et l’on découvre que c’était à Skender-aga Médovitch.)


KNEZ YANKO
(Regarde une omoplate et raconte ce qu’il y voit.)


Celui-ci a vingt bêtes à cornes,
son aire, près de la maison, est jolie,
le toit de sa maison est assez fort[1],
ses chevaux sont sains et beaux ;
il cache quelque part un magot,
on dirait qu’il n’y a pas beaucoup d’argent,
et tous ceux de sa maison savent cela.


VOUKOTA MRVALÏÉVITCH
(Raconte ce qu’il voit dans un autre os.)


Quel beau rapt quelque part,

  1. Le toit fort signifie la maison riche.