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Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/77

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bonheur à celui qui s’est trouvé là,
les blessures de Kossovo ne lui font plus mal,
il ne rend plus le Turc fautif de rien.
Héros, Serbes de Vrtiélïka,
la clarté se verra toujours
sur votre tombe sacrée !


Dix gavaz[1] viennent d’arriver de Podgoritza, envoyés par le nouveau vizir qui fait la tournée de l’Empire ; ils donnent à l’évêque une lettre. L’évêque la lit soucieux.


VOÏVODE BATRITCH


Dis, évêque, que t’écrit le vizir ?
Nous ne voulons plus que l’on nous cache rien,
même si l’on nous dit que tous les Turcs ont des ailes.


L’ÉVÊQUE
(Lit la lettre mot à mot.)


« Sélim-vizir, esclave de l’esclave du Prophète,
le serviteur du frère du soleil universel,

  1. Garde du corps en Turquie.