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SABBAT

suis un fort décoratif — n’est-ce pas, Scharriar ? — ne font pas couper si vite la tête et l’orteil droit de leur favorite. Tu voudrais tout écraser, détruire, anéantir, toi, mon confrère. » — « Hosannah ! Je suis le Sabaoth, Dieu des armées, le grand Jéhovah, le potentat aux sauterelles… » —

. . . . . . .

…Voilà, voilà ! Que t’avais-je dit ? Mais, cette nuit, il ne s’est pas contenté de divaguer. S’abandonnant à l’inspiration que tu sais, il devint féroce. Attends, je vais le réveiller. L’aube s’annonce par le frisson de l’orient.

Pan, pan, pan !

« Eh ! Qui va là ? As-tu sellé mon chameau, Eliézer ? »

— Ouvre au soleil… Humble pécheur !