Aller au contenu

Page:Régnier - Les Jeux rustiques et divins, 1897, 2e éd.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
127
LES ROSEAUX DE LA FLUTE

Et l’Amour qui nous rit jadis sourit encor
À la flûte d’argent comme à la flûte d’or,
Et rien n’empêchera la fontaine fidèle
De mirer, quand nos soirs se pencheront sur elle,
Parmi ses feuilles d’or et ses feuilles d’argent,
Et dans son onde en pleurs que ridera le vent
Mystérieux et doux des automnes jaunies,
Un laurier toujours vert à nos tempes blanchies.