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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/110

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IV

CE QUE SE PROPOSAIT M. HERBOU, LE PARTISAN, ET CE QU’IL PROPOSA À M. DE BRÉOT.

La marquise de Preignelay se déclarait fort contente des services de la petite Annette Courboin que M. de Bréot avait placée chez elle pour la retirer d’auprès de ses parents. Ces honnêtes gens consentirent sans beaucoup de difficultés à ce que voulut M. de Bréot. Ils se montraient en effet assez penauds des suites de la visite nocturne de M. Le Varlon de Verrigny, et ils commençaient à penser qu’il n’est point aussi facile qu’on le suppose communément de tirer parti des moyens que la Providence nous offre de remédier à l’insuffisance de notre condition. Il leur restait bien de l’aventure une certaine bourse d’or que leur avait remise M. Le Varlon de Verrigny, mais il leur demeurait aussi aux oreilles les bons avis que ne leur avait pas