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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/216

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OÙ REPARAÎT POUR DISPARAÎTRE M. FLOREAU DE BERCAILLÉ.

Ce n’était point que M. de Bréot éprouvât pour la jolie Marguerite Géraud un de ces désirs violents et avides, comme celui que lui avait dépeint M. Herbou, le partisan, dans son histoire de la duchesse de Grigny, ni ce sentiment durable et mélancolique que lui avait fait connaître à lui-même la vue de la belle madame de Blionne, mais il n’en goûtait pas moins un certain plaisir à considérer de cette jeune femme le visage plein et riant. Elle avait même poussé la complaisance jusqu’à ne pas refuser à M. de Bréot que ce visage se continuât pour lui sous la guimpe par un cou blanc et potelé et par une gorge bien à point et s’achevât également sous la robe par une taille ronde des