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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/280

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OÙ M. DE BRÉOT ACHÈTE UN HABIT DE VELOURS VERT ET REVOIT MADAME DE BLIONNE.

Il y avait plus d’une année que M. de Bréot était venu à Paris, sinon chercher fortune, car la sienne lui avait toujours paru fort convenable, mais plus exactement s’exposer au hasard dans les lieux mêmes où on lui prête ses jeux les plus surprenants. Il n’est rien de tel que de s’attendre à tout pour trouver ce qui nous arrive moins remarquable que ce que l’on prévoyait d’avance, et quand M. de Bréot songeait aux circonstances diverses de son séjour en une ville si fameuse par les aventures de toutes sortes qui y adviennent, il ne pouvait s’empêcher de constater qu’il n’y avait observé, pour sa part, que des événements assez ordinaires et aucun de ceux-là qui font de vous un autre homme.