lui, non seulement les satiriques, mais les prédicateurs, tels que Menot et Maillard, avaient poursuivi de leurs invectives, gens de justice, juges, avocats, procureurs, sergents. Voyez H. Estienne, Apologie pour Hérodote, c. VI. — Pierre le Loyer, angevin, dans sa Néphélococugie, imitation fort amusante de la comédie des Oiseaux, d’Aristophane, a substitué au sycophante un personnage nommé Chicanoux, inspiré par ce chapitre. Voyez Egger, Hellénisme en France, t. ii, p. 12.
L. 22 : Femmes & enfans.
Frappez. J’ay quatre enfans à nourrir.
Page 312, l. 32 : La couſtume obſeruee en toutes fianſailles. « Apres les coups de poings de fiançailles, à la mode du païs, Claribel changea le dueil de ſon pere, pour les ioyes d’vn nouueau mariage, « (Yver, poitevin, Le Printemps d’Yver, journée 5)
Page 313, l. 5 : Anneau d’argent gros & large. Servant de cachet, de sceau.
Page 315, l. 5 : Eſgue orbe. « Equa orba. » Chicanous parle comme l’écolier limousin. C’est, aux yeux de Rabelais, un nouveau grief contre lui.
Page 316, l. 20 : La monſtre de la diablerie. « L’exhibition, l’essai, la répétition, comme nous dirions aujourd’hui. » (Burgaud des Marets). Cette remarque n’est pas exacte. Cette « monſtre » eut lieu « parmy la ville & le marché. » Le nom d’« exhibition » peut, à la rigueur, convenir, mais non celui de « répétition. » C’était une annonce et un cortège, ce que les entrepreneurs de cirques forains appellent « le tour de ville. »
Page 317, l. 4 : Hic… biſacco. « Celui-là est de patrie et de race bélitre, qui a coutume de porter des bribes dans un antique bissac. »
Page 318, l. 5 : La diablerie de Saulmur, de Doué. Voyez ci-dessus, p. 226, la note sur la l. 2 de la p. 27,* et, p. 227, la note sur la l. 28 de la p. 28.}