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Page:Rabier, Bringer, Caramel, histoire d'un singe, Boivin et Cie, 1927.djvu/71

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— Au secours ! au secours !

Ce qui avait immédiatement réveillé les locataires des autres maisons.

Les sergents de ville étaient accourus.

Et, tout à coup, Mame Michel, qui était seule dans la rue, vit le corps du pauvre singe !

— Mais c’est Caramel ! fit Mame Michel en reconnaissant le singe, tandis qu’Azor, peiné, se sauvait à toutes jambes, n’ayant point le cœur d’assister à un aussi pénible spectacle.


Caramel blessé sur le trottoir.
Caramel blessé sur le trottoir.


— Qu’est-ce que Caramel ? demanda l’agent.

— Mais le singe que M. Agénor Picrate, le locataire du premier, a rapporté d’une de ses explorations au Congo.

— Mais il va mourir !

— Courons prévenir M. Picrate.

M. Picrate s’éveilla ; Mlle Stéphanie descendit ; Jacot ouvrit un œil dédaigneux, Minou miaula lamentablement.

Avec des précautions inouïes, on monta le pauvre Caramel dans l’appartement du bon M. Picrate.