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Page:Rabier - Tintin-Lutin, 1898.djvu/13

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Je vous laisse à penser l’étonnement du fermier


C’est qu’il lui manque, chose indispensable,
Une toile. — Ah ! le petit misérable !
Voyez comme il se tire d’embarras
En se servant du gros ventre à poil ras
De Blanchette, une bonne et douce vache
Au museau large, à la robe sans tache
Qui, tout près, ruminait paisiblement.
.......................
Je vous laisse à penser l’étonnement
Du fermier quand, devant l’habitation,
La pauvrette fit son apparition
Avec le beau chef-d’œuvre de Tintin.
Il fallut travailler jusqu’au matin
Pour délivrer la malheureuse bête
De la couleur de l’affreuse vignette.



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