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Page:Rabier - Tintin-Lutin, 1898.djvu/42

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Ce jeune enfant, vous devinez son nom :
C’est encore notre ami, Martin Simon.
Arc en main, cerf-volant en bandoulière,
Il s’en va jouer dans une clairière.
Mais, comme il approchait de la forêt,
Un cri rauque et puissant l’arrêta net,
Et Tintin se trouva sans s’y attendre,
En présence d’un ours à l’air peu tendre.


Le cerf-volant en bandoulière.


Sa position était plus que critique :
Se sauver… ce n’était guère pratique !
Car l’ours l’aurait bien vite rattrapé.
Aussi se trouva-t-il interloqué.
Mais son sang-froid ne l’abandonna point :
Son esprit vint lui suggérer à point
Un moyen de lutter contre la bête,
Et dans l’instant que celle-ci s’apprête
À fondre sur lui, Tintin vite attache
La flèche au cerf-volant, vise et la lâche.
Le projectile, fendant l’air en sifflant,



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