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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/157

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ALFRED JARRY


lait d’un métier il vous citait le nom de tous les outils nécessaires à ce métier et les termes techniques y correspondant. Il pouvait discourir sur n’importe quel ouvrage d’art ou de mécanique. On remarquera que dans la course des dix mille mille, il décrit un certain vol de vautour d’une bicyclette lancée à l’allure d’un rapide, où il invente purement et simplement l’avion, qu’il ignorait, le plus lourd que l’air s’enlevant dans les airs par la seule force d’une rotation soutenue.

Quant à ses lectures littéraires, elles embrassaient toutes les époques. Il citait de mémoire et le passage du roman et le nom de l’auteur.

Je me souviens d’une discussion au sujet d’une mode entre deux dames de lettres qui ne savaient ni l’une ni l’autre d’où venait le surnom donné à un ornement qui se portait dans le dos,