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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/161

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ALFRED JARRY


à un réflexe de ce cerveau, trop primesautier, qu’à une circonstance vraiment accidentelle.

Nous avions quitté Corbeil à la suite de démêlés avec la propriétaire désireuse sans doute de remplacer des locataires qui n’habitaient pas bourgeoisement son immeuble (voir les coups de revolver cités plus haut), et nous étions installés à la Frette, dans une jolie maison trop neuve ornée d’un jardin encore en espérance, que nous réalisâmes à grands frais, persuadés que nous en verrions s’allonger les arbres. Le site était charmant. Le chalet en question s’adossait à une colline fleurie de lilas et, détail qui ravissait Ubu, on entrait à la fois par la porte du grenier et celle de la cave. La Seine coulait au bas du jardin et, la saison s’annonçant chaude (dans ce temps-là il faisait encore chaud l’été !), on se baignerait !…